FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
La seule chose dont certains soient persuadés, c'est qu’ils ne seront jamais persuadés de quoi que ce soit. Et alors ce paradoxe?
Nous n’aurions qu'une vie... celle que nous construisons. Et nous n’aurions qu'un mental... celui que nous façonnons. Tout serait mental, mais qu’y aurait-t-il derrière ce tout? Bonne question!
Être adulte, ce n'est pas produire des enfants, c'est rester enfant soi-même. D'autres définitions sont disponibles. Prière d'attendre.
Toutes les vies mèneraient en fin de compte à la prise de conscience que la vie est souffrance et donc, qu'un jour, il faudra ne plus se reproduire. C'est peut-être ce qu’il faut entendre par progrès.
Face à la désolation de l'humanité, il ne s'agirait plus de s'assoupir mais de rester au garde-à-vous de l’esprit dans dhyana, l’assise éveillée.
Le monde se partagerait entre ceux qui font d’un rien une montagne et ceux qui font l’inverse. Philosopher pour changer de camp. Puis méditer pour réaliser que ce rien est encore de trop.
Le paradoxe de la méditation: rester vigilant à ne rien vouloir acquérir dans l' « exercice » de l'assise, même pas de la vigilance.
Courir, c’est aller plus vite vers la mort. Fort de cette constatation objective, le méditant…
« Tout est douleur, tout est éphémère et rien n’a d’individualité propre », remarqua le Bouddha. Tout était dit. Il ne restait plus qu’à s’asseoir.
Sans amour le monde serait une erreur. Et avec lui, si peu soit-il, …
Méditer: quand la pensée ne porte plus mais est observée.
Dieu serait le créateur éternel de lui-même. S’il y a création, il devrait y avoir un créateur. Mais qui a créé le créateur? Un autre lui-même? La création et le créateur seraient éternellement un, comme le sont sans doute le monde et sa conscience.
La plus belle formule sacrée, le plus beau des mantra: le murmure de la respiration sur fond de profond silence. P.S.: Le billet du 10 janvier 2007 versait dans le dilemme. C’est sur ce mot qu’il faudrait cliquer pour en (re)prendre connaissance.
Ne tenir aucun discours pour acquis, dit le philosophe. Aucune pensée même, ne la tenir pour vraie, rétorque le méditant. P.S.: Le billet du 15 janvier 2007 clôturait cette réflexion entamée deux jours plus tôt dans un tchaïshop de l’Inde éternelle.
Qui sommes-nous qui méditons, pensons, respirons? L'Ultime nous meut. L'Ultime est notre moteur. Est-ce si difficile de s’en imprégner? Est-ce si difficile à réaliser? P.S.: Le billet du 22 janvier 2007 touchait un mot de ces lieux où il faudrait rés...
L’extase: une exquise paralysie de l’esprit. Sciemment souscrite et librement consentie. P.S.: Le billet du 14 février 2007 émettait une hypothèse sur la tragédie de l’homme. Cela dit, c’est aujourd’hui la fête des amoureux. N’oubliez surtout pas de lui...
Voir le monde depuis soi ou se voir à travers le monde qui serait soi? P.S.: Le billet du 15 février 2007 parlait d’ajustement. Utile, me semble-t-il, pour méditer sur la fulgurance du jour.
La méditation, la seule activité qui nous console d’être loin du vide et qui ne soit pas futile dans ce monde de plein. Aimer méditer, c’est aimer ce vide qui nous manque tant. P.S.: Quant au billet du 2 mars 2007, il proposait une passionnante énigm...
Ni se faire du mal, ni se faire du bien en méditant, transcender douleur et plaisir. Être. P.S.: A peine plus long que celui du jour, le billet du 31 mars 2007 parlait de pertinence.
Méditer, n’est-ce pas exercer l’art suprême de perdre son temps (ce temps qui est de l’argent) en toute bonne conscience? P.S.: Le billet du 30 mars 2007 parlait de la volonté.
En tant qu'ego, nous serions une petite partie de la souffrance divine; en tant qu'esprit nous serions la divine souffrance. P.S.: Le billet du premier avril 2007 portait un très beau titre: extase.
Le méditant est celui qui se dit et redit: je m’occupe de mes propres conditionnements. P.S.: Le billet du 3 avril 2007 portait comme titre: conclusion. A vous de voir.
2/2 Le désir, le méditant peut y succomber ou le dédaigner. L’important c’est que pour l’avoir vu naître depuis très haut, vis-à-vis de celui-là comme de tous les autres il sait à présent à quoi s’en tenir.
5/5Toute pensée est une question à laquelle toute absence de question est la réponse. Ceci clôt pour un temps les considérations sur le mental en mouvement. Merci de relire ces propositions dans l’ordre.
Il y a deux façons de ne rien faire: l’une est paresse, l’autre est acte sacré.En fin de compte, c’est la même chose: la paresse devient sacrée quand le sacré inclut tout, quand nous sommes.