FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
Il n’y aurait qu’une chose dont on puisse être sûr, et le philosophe plus qu’un autre, et le méditant-philosophe plus que tout autre, c’est qu’on a tort chaque fois que l’on pense avoir raison. P.S.: Le billet du 13 février 2009 tentait de définir le...
Aux ignorants l'illusion des certitudes. Aux autres la sagesse de l'ignorance. P.S.: Le billet du 10 janvier 2009 évoquait un bonheur de méditant, un samedi de grand matin.
Tout comme l’art, la méditation est une façon d'exprimer l'inexprimable sur laquelle on ne vous posera pas de questions. P.S.: Le billet du 8 janvier 2008 dédramatisait la mort plutôt que la naissance.
2/2 Rester dans (la prise de conscience de) « mon » corps et (du) le monde autour de lui. Ne pas monter (volontairement) au cerveau. Et ainsi ne pas lui donner l'occasion de me faire oublier ce que JE SUIS. P.S.: Le billet du 2 janvier 2008 incitait (peut-être)...
Le silence* serait au méditant ce que la pierre est au sculpteur et la pensée au philosophe. *: Il s'agit bien entendu ici de l'absence de pensées et non de celle de bruits. P.S.: Le billet du 31 juillet 2008 parlait de deux formes rares de permanenc...
En politique* comme en méditation, le changement a le prix de notre courage. *: Je pense aux élections de ce dimanche en Europe. P.S.: Dans le billet du 4 juin 2008 vous était posée une question pertinente: nécessité.
Si ce n'est notre amour - et encore, encore - personne n'a le droit de nous faire rater un quelconque instant de notre vie. Tout devrait être parfait. Toujours. P.S.: Sous le titre apologie le billet du 7 novembre 2007 évoquait une justification à rebours...
Cette musique omniprésente dans les cafés. Elle a un inconvénient supplémentaire: elle empêche la tristesse* que l'on voudrait faire venir. *: On peut dire aussi la joie, la méditation. P.S.: Le billet du 5 novembre 2007 traitait du futur, des pommiers...
Si l'ego n'a en réalité aucune réalité, en méditation, plus cruellement encore que dans tout autre domaine, toute prétention personnelle relève du fourvoiement. P.S.: Le billet du 21 octobre 2007 évoquait le processus de renforcement de la mémoire: r...
Méditer. Et comprendre que toute opinion est provisoire, et donc que toute conclusion est superflue. Peut-être. P.S.: Le billet du 24 juin 2007 parlait d’élévation, de montagnes et de musique. Comme aujourd’hui, les vacances étaient dans l’air.
La pensée n'est jamais que création mentale. Si nous pouvions prendre de la hauteur par rapport à elle, elle n'aurait jamais de prise sur nous. D'où l'importance de l'observation - méditation non dirigée - pour s'entraîner à cette prise d'altitude et...
Ce serait toute une vie en condensé, une heure de méditation. Qui pourrait prétendre alors qu’il y a mieux à faire, qu’on n’y apprend rien?
Échouer, oui, mais pas n'importe comment.
Les problèmes n'existeraient pas en réalité. Ils seraient créés. Tout serait mental*. *: (Peut-être) même cette conclusion.
La vie serait inutile et absurde. Faire avec ça. Non pas croire le contraire parce que c’est plus facile. Mais le reconnaître et le refuser. C'est le plus beau des courages, celui qu'il faut pour boxer le vide.
Nous serions libres de devenir ce que nous sommes. Hélas, il ne suffit pas que la porte soit ouverte, il faut encore le savoir. Et cette information-là, où la trouver, si ce n’est dans le silence?
Nous acquérons quelque objet quand notre désir pour lui est plus fort que le silence. Symptôme extrêmement alarmant.
Une vie de travail, c'est une vie qui nous détourne de notre travail: comprendre pourquoi nous sommes là.
3/6 L’égocentrisme, la peur et la violence seraient les œuvres du temps; et le temps lui-même, une création du mental. Ou alors, ce serait l’illusoire ego qui engendrerait le temps et la peur, cette dernière engendrant la violence. Le temps serait une...
Nous aurions reçu un cerveau pour douter et non pour croire. Toute croyance serait bêtise. Une cervelle de perroquet y suffirait. Évoluer vers la libération requerrait de l’homme, outre de la compassion, une utilisation du cerveau à sa juste compéten...
2/2 Notre mental devrait enfin comprendre qu’il n’y a pas de mental.
2/2 À l’hôte du temple qui demandait au prêtre pourquoi il faisait des offrandes aux Dieux de cette île minuscule, le saint homme répondit: « C’est pour éloigner les lions. » - Mais, rétorqua le visiteur, il n’y a pas de lions ici. - Eh bien, vous voyez,...
1/2 La recherche du chemin, bien qu’essentielle, ne mènerait à rien. Il n'y aurait rien à y acquérir. Il faudrait être. Tout est bien, ça marche.
Méditer pour comprendre pourquoi on vit même si on ne comprendra jamais pourquoi les autres ont fait le même choix.
Dans l’assise en silence comme ailleurs, ne rien vouloir mais tout prendre, tout accepter, tout considérer avec bienveillance. Ne rien vouloir: voilà bien le choix le plus difficile à faire et à mener à bien!