FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
30 Mai 2018
Si être par moments indiciblement heureux est une aptitude, voire une prérogative, du méditant assis dans le grand silence du monde, ce n’est pourtant pas ce que ce solitaire recherche. S’il la recherchait il ne pourrait pas connaître ce bonheur que l’on...
En savoir plus29 Mai 2018
Mettez l’avant-bras en oblique, le coude sur la table et dites-vous : maintenant je ne fais plus rien, je ne souhaite pas qu’il reste ainsi. Il y a de fortes chances pour qu’il ne bouge pas, qu’il reste ainsi jusqu’à ce que, étonné, vous lui donniez l’ordre...
En savoir plus29 Mai 2018
Tout nous paraît si obscur. Si on parvenait à considérer chaque observation que l’on fait comme une leçon, comme la manifestation de facto dans l’infiniment petit de ce qui peut se concevoir et qui existe peut-être dans l’infiniment grand, ne serait-on...
En savoir plus28 Mai 2018
Quand est prise l’habitude de méditer à une certaine heure, bientôt cette heure sera celle (par exemple l’aurore) où le cerveau sera le plus efficace, non seulement pour faire silence mais aussi pour réfléchir, retenir, résoudre. Je profite de cette constatation...
En savoir plus24 Mai 2018
Méditer c’est « désatrophier* » le cerveau en lui donnant à travailler, à faire des connexions, des associations, des assimilations, des rapprochements, des comparaisons (parfois involontaires), à se rappeler, à réfléchir, et tout cela sans beaucoup d’aide...
En savoir plus24 Mai 2018
Tel un oiseau des marais, le parfait voyageur ne laisse aucune trace de son passage*. Il s'en préoccupe. Le bon paysan, lui, met un point d’honneur à laisser un doux souvenir à sa terre, quand il doit la quitter. Quant à ce méditant qui disparaît à chaque...
En savoir plus23 Mai 2018
Ce qui est subversif c’est le présent. Prendre soin du présent*, voilà qui offusque. Qui offusque ceux qui ont autre chose à faire que de le vivre, qui n’ont pas que ça à faire, qui travaillent, eux, qui ont une famille, eux, qui ne rêvent pas, eux. Le...
En savoir plus15 Mai 2018
Entre la vie banale de « l’homme de la rue » (comme disent les Anglais pour qualifier le citoyen ordinaire sans le dénigrer) surnageant dans l’ennui et la souffrance* et attendant on ne sait quoi dans une apathie ordinaire et d’autre part la vie intense...
En savoir plus14 Mai 2018
De la même façon que l’idée de bénévolat (la conscience d’être bénévole, si l’on préfère) détruirait la beauté et sans doute le but ultime - si tant est qu’il y en ait un* - du bénévolat, l’idée même de renoncement (de celui qui se retire du monde) détruirait...
En savoir plus13 Mai 2018
En Inde on entend cette histoire : - Le Bouddha s’assied pour son discours. Un magnifique oiseau au chant merveilleux se pose sur le rebord de la fenêtre. Tout le monde l’écoute, émerveillé, puis quand c’est fini, le Bouddha dit : « Le discours du jour...
En savoir plus2 Mai 2018
Tout le Japon ne vaut pas un haïku. Il n’est rien sans lui alors que le haïku – qu’il soit extirpé subitement du silence ou longuement mûri comme cette pomme qui tomba, seule, de l’arbre un jour d’octobre 2015 : ce matin sans vent une pomme tombe pas...
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