FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
Peut-être devrions-nous prendre la vie comme il faut prendre les pépins d’orange tombés sur le sol: ne pas essayer de les attraper « en force », mais simplement les toucher du doigt pour qu’ils y collent.
« Se réaliser » dans le travail serait un mythe. Nous ne pourrions nous réaliser que dans le non-agir habité de silence.
Il n’y aurait que la simplicité pour cacher la sagesse. P.S.: Le billet du 10 mai 2007 de saisissement. Effrayant?
La méditation est une occupation esthétique. Comme la beauté, elle est souvent involontaire. P.S.: Comment traduire le « mindfulness » du méditant, se demandait-on dans le billet du 29 avril 2007.
L’ignorance rend péremptoire. P.S.: Le billet du 27 avril 2007 suggérait que l’ extase est l’absence de tout désir, y compris du désir d’elle. Il s’agirait d’un des billets les plus déterminants écrits sur ce blog, et toujours susceptible d’être comm...
Faire de la méditation une recherche de bénéfices, c’est ne plus la distinguer de (quasi ?) toutes les autres activités humaines, c’est la rendre insignifiante. On appelle cela passer à côté de l’essentiel. P.S.: Le billet du 12 janvier 2011 abondait...
Désirer et méditer, les deux principales activités humaines, mutuellement exclusives. P.S.: Le billet du 13 décembre 2008 vous apportait quelques précisions sur la souffrance.
Toute certitude serait dérisoire, et s'il est une plus haute vérité, seul le silence pourrait alors l'exprimer. P.S.: Le billet du 14 novembre 2007 suggérait un impératif, mais conjugué au conditionnel comme il se doit.
Ne rechercher la beauté que là où elle se trouve: dans l’éphémère, voilà ce que nous apprend la lumière du nord de l’Europe, l’été. P.S.: Le billet du 12 août 2008 proposait quelques casse-têtes.
Le méditant ferme les yeux, et le Gange, lui, ne regarde que le ciel. Cela les rapproche-t-il et en quoi? Peut-être pour se familiariser avec l’éternité qui, comme le souligne Werner Lambersy, est un battement de cils. P.S.: Le billet du 14 juillet 2008...
Méditer, c’est supprimer le tiraillement entre ce que nous sommes et ce que nous voudrions être. P.S.: Dans le billet du 18 mars 2010 il était autant question de non-violence que d’acharnement thérapeutique en fin de vie: confusion.
Méditer, c’est pratiquer la révolution permanente. P.S.: En date du 8 mars de l’année dernière on trouvera une définition autrement inspirée de la méditation: suggestion.
« Peut-être » devrait être le mot le plus employé du langage. (Donc (peut-être) : « Peut-être devrait peut-être être… ») P.S.: Le billet du 4 février 2009 évoquait une certaine similitude.
C’est le temps qui fuit qui fait de l’ombre à notre bonheur. Et c’est la méditation qui nous permet de rattraper notre ombre. P.S.: Le billet du 19 janvierv2011 évoquait un dilemme qui va bien avec la fulgurance d’aujourd’hui.
4/7 La libération est-elle autre chose que le franchissement de la frontière séparant l’effort (emprisonnant) du non-effort pour "atteindre" ce que l'on est? P.S.: Sous le titre déblogage, le billet du 15 mars 2007 (quatre ans déjà) vous proposait pas...
La seule façon d'être invincible c'est de tout pardonner. De la même façon, en méditation la seule façon d’être dans l’absolu silence de l’esprit c’est de… P.S.: Le billet du 4 décembre 2010 parlait de déploration.
3/7 Nous sommes tous (nés) libres. Mais de quoi? De nous libérer nous-mêmes? P.S.: Le billet du 14 mars 2007 s’intitulait indétermination et avait écrit à un niveau de conscience plus inclusif que celui du 9 mars 2011 dont l’auteur pas très fier.
Méditer, est-ce faire d’un non-faire un faire ou (est-ce faire) d’un faire un non-faire ? P.S.: Le billet du 7 septembre 2007 exprimait quatre doutes.
Méditer, c’est s’adonner au culte de la banalité extatique. P.S.: Le billet du 29 avril 2008 tentait une approche particulière de l’écologie.
Méditer ce serait ne rien fuir puisqu'il n'y aurait rien à fuir, rien vers lequel aller et personne pour faire le voyage. P.S.: Le billet du 5 mars 2010 suggérait que la crise est une aubaine, la croissance un poison, le travail une prostitution, le temps...
Il n'y aurait que ce qui est inactuel au moment de sa création qui peut défier le temps. La preuve par l’absurde: la mode; par l’extase: la méditation. P.S.: Le billet du 7 février 2009 parlait de la posture de méditation: apprêt.
En Inde personne ne vous dira que la hatha yoga n’est pas important pour préparer dhyana, la méditation. Personne ne vous dira non plus qu’on médite moins bien si on n’est en rien adepte de ce hatha yoga. P.S.: Dans le billet du 2 mars 2008 il était question...
Sur le chemin de la libération, ce n'est pas, semble-t-il, qu'il y a encore des choses que l'on ne parvient pas à aimer, c'est qu'il y a des choses que l'on n'aime pas encore. Car là tout serait bien. P.S.: Le billet du 15 octobre 2008 évoquait l’égarement...
Sans la méditation pour lui donner leurs qualités, le vide et le silence resteraient des notions abstraites. P.S.: Le billet du 4 avril 2009 proposait une courte définition de cette méditation.
Les hommes. Tous masqués, sauf au carnaval. Et seuls, assis en silence. Parfois. P.S.: Dans le billet du 20 avril 2007, il était question d’absorption par la nature. C’était le printemps aussi, il y a deux ans jour pour jour.