FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Mai 2010
Dans l’article de Pierre Le Hir Comment la matière l'a emporté de justesse sur l'antimatière paru dans le journal Le Monde du 29 mai 2010 on lit notamment qu’ « une particule de matière sur 10 milliards aurait survécu à l'annihilation générale entre particules et antiparticules [lors de la phase de transition au cours de laquelle l’équilibre thermodynamique de l’Univers primordial pendant ses tout premiers instants a été rompu]. C'est de ces rescapées que serait né le monde que nous connaissons. »
La question pour le méditant est donc, semble-t-il, de savoir si le créateur est ce violeur de symétrie ou s’il est lui-même cette symétrie violée.
Remplaçant dans cette interrogation de très haut vol le concept de symétrie par celui de silence, on voit que les propos se tiennent encore. Et justement, pour le méditant, le silence n’est-il pas une question de symétrie, de parfaite perméabilité du corps calleux pour un instant acquise – de façon à ce que les deux hémisphères du cerveau soient mis en œuvre de façon idéalement partagée?
P.S.: Dans le billet du 31 mai 2009 il était aussi question de silence: extrapolation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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