FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
17 Avril 2024
N’est-il pas plus aisé de se suicider en tant qu’appartenant à l’espèce (j’entends : en ne se reproduisant pas) qu’en tant qu’individu (en mettant fin à son existence, d’autant plus qu’un certain nombre de ces existences, si l’on est bien né, au bon moment, au bon endroit, valent le coup) ?
Si certains ne se reproduisent pas, c’est peut-être parce que, voyageant, méditant, observant le monde, bref attentifs, ils constatent que l’humanité (l’autre : intrusif, invasif, etc.) est véritablement le cancer dont souffre cette planète. Sans compter qu’ils savent peut-être aussi que toute vie est nécessairement souffrance.
Reste alors pour eux cette lancinante question (que tout le monde peut se poser au fond) : pourquoi l’humanité a-t-elle été dotée d’une intelligence capable de comprendre cela, si ce n’est pas pour en tirer les conséquences ?
P. S. : Dans le billet du 17 avril 2009 il était question d’une (autre) énigme.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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