FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
29 Mars 2024
J’ai toujours été étonné que les pessimistes non seulement ne se suicidaient pas mais comptaient même parmi les gens les plus heureux. Et c’est du vrai bonheur, pas de la joie mauvaise qu’ils semblent éprouver, comme on aurait pu le penser, joie mauvaise* qui leur aurait faire dire : « Ah le monde va mal ! et bien tant mieux, comme cela je ne suis pas le seul à me plaindre d’avoir à vivre cette existence! »
Mais je crois avoir compris : C’est que seul le pessimisme rend heureux ceux qui sont lucides.
* : Ne pas éprouver de la joie mauvaise mais au contraire se réjouir du bonheur d’autrui, mudita, est, avec la compassion, la bienveillance et l’équanimité, l’une des vertus essentielles du bouddhisme, et à bien y réfléchir la plus difficile à « pratiquer », et donc la plus rare.
P. S. : Dans le billet du 29 mars 2017, il était question d’effleurement, un texte un peu difficile, j’en conviens.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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