FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Janvier 2008
La méditation se révèle parfois être une période d’échange entre les deux hémisphères du cerveau*: d’un côté les pensées, de l’autre leur prise de conscience. Comme si le corps
calleux devenait perméable pour favoriser ce qui est d’abord perçu comme une alternance, puis comme une simultanéité.
Quand cette perméabilité est totale, nous serions alors dans le vide de la pensée et la prise de conscience de ce vide: seule, resterait, venant du cerveau droit, la prise de conscience du «
Qui suis-je, vide de pensée? » ou « Je suis le vide de pensée et je suis. Quoi? La réponse est la question. » Le cerveau droit aurait ainsi en quelque sorte vaincu le cerveau
gauche pour le propre « bien » du cerveau total. Un bien dont il n’y aurait rien à dire. Le mystique aurait supplanté tout, même le métaphysicien en lui.
*: Ce billet est construit sur la métaphore peut-être pseudo-scientifique de la fonctionnalité spécifique de ces hémisphères. Elle ne doit pas être prise au premier degré. L’important est dans
les concepts de simultanéité, d’éviction et d’indicibilité.
P.S.: Le billet du 13 janvier 2007 évoquait un tea time instructif en Inde.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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