FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Juin 2007
Le méditant avait l’agréable impression de voir le sang irriguer la partie gauche de son cerveau par mille ramifications. Il n’en était pas de même de la partie droite.
Puis il s’est dit que c’était sans doute une compensation pour la légère sous-irrigation des jambes croisées dans la position assise.
Enfin il s’est posé la question: Que se passerait-il si, dans cette position assise, il cessait réellement de déplorer quoi que ce soit? Cette absence de désir ne correspondrait-elle pas à
l’irrigation totale du cerveau, à la communication idéale entre les deux hémisphères via le corps calleux, à la créativité pure?
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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