analogie

« La méditation c’est la vie. »

Si cette (ad)équation est insensée pour beaucoup et même si elle difficile à expliquer par le méditant (qui, au fond, ne peut que se la démontrer à lui-même), elle peut s’envisager sans trop d’effort par certains de ses aspects où ses deux membres (méditation et vie) se reflètent : « de la même façon que » ou encore « telle l’une, telle l’autre ».

Exemple :

De la même façon qu’il y a (très) peu de circonstances justifiant que la méditation « se pratique » par obligation plutôt que par plaisir, il y a peu de circonstances dans la vie où il justifiable de faire des choses parce qu’on doit les faire, plutôt que parce qu’on veut les faire.

La vie devrait être un plaisir et ses moments, exclusivement des choix.

La méditation devrait être un plaisir et donc la décision d’écouter le silence, toujours un choix. Rien de plus contre-nature et stupide que de « faire silence ». On n’impose pas le silence, il s’impose. Le tout est de savoir entendre quand il vous appelle, tout comme dans la vie, il faut savoir entendre ce qu’elle vous demande. Et bien entendu l’écouter, c’est-à-dire lui dire oui, abonder dans son sens, celui de la nature au fond, dont nous faisons partie.

Il n’y a que quand nous disons que « nous devons », que nous nous renions et renions donc cette nature qui ignore ce que l’obligation veut dire, elle qui est acceptation, comme la fleur, comme l’arbre, comme tout.

P. S. : Dans le billet du 2 mars 2016 il était question d’extinction. Un billet important en trois parties que vous pouvez lire les unes à la suite des autres en cliquant sur article suivant à la fin de chaque billet. Voici le premier.