FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
24 Mai 2018
Méditer c’est « désatrophier* » le cerveau en lui donnant à travailler, à faire des connexions, des associations, des assimilations, des rapprochements, des comparaisons (parfois involontaires), à se rappeler, à réfléchir, et tout cela sans beaucoup d’aide extérieure, en tout cas sans un usage exagéré des outils informatiques, ces incitations à la paresse absolue des neurones.
Méditer c’est « désatrophier » les méninges comme marcher c’est désatrophier les jambes.
* : Néologisme que j’assume et qui un jour peut-être sera le propos d’une thérapie dont le plus grand nombre devra faire usage pour retrouver ses capacités naturelles à réfléchir par lui-même. (Déjà on constate une chute des facultés de se concentrer et d’exercer un esprit critique.)
P. S. : Dans le billet du 24 mai 2016 il était question d’un ultimatum.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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