constat

L’humanité ne sera jamais en paix avec elle-même tant qu’elle n’aura pas fait la paix avec la Terre, sa faune, sa flore, son air et ses eaux. Et pour chacun de ses membres - oh cessons de tourner autour du pot, je dois dire ici : et pour moi-même - c’est la même chose.

Je parlerai donc à la première personne. Comment pourrais-je connaître ce sentiment de plénitude qui me manque*, cette sensation grisante que l’on connaît quasi tous -mais seulement pendant de courts instants, de se sentir parfaitement à l’unisson avec la vie, d’en suivre le courant à sa vitesse spécifique - si  je ne fais pas tout ce qui est en mon pouvoir pour être en paix avec mon hôte Gaïa, cet être vivant que je viole tant de fois par jour ?

Il faudrait changer, vivre plus simplement, mais qui commencera avant qu'il ne soit trop tard ?

* : Et qui nous manque à tous, voilà sans doute la cause de la pathologie humaine* se caractérisant par ce besoin de détruire et de se détruire (Koestler pensait à la bombe atomique, mais nous avons un soucis supplémentaire depuis lors : ce climat que l’on réchauffe), une pathologie déjà mise en exergue par le précité notamment dans Le cheval dans la locomotive  (Calmann-Lévy, Paris, 1968) et dans Janus (Calmann-Lévy, Paris, 1979) et qu’il attribuait à une sorte de vice de construction de l’homme suite à un de ces accidents dont l’évolution est familière.

P. S. : Dans le billet du 6 avril 2007 il s’agissait de conseils pour découvrir qui l’on est : forfait.