FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
7 Octobre 2020
Se laisser aller à croire en un dieu identifié et décrit par l’un ou l’autre clergé (ou même individu, gourou, prophète), c’est peut-être se priver de mysticisme, celui-ci consistant à l’éternel étonnement de se voir là, vivant, sans savoir pourquoi.
Cet étonnement est ce qu’éprouve le méditant (parmi d’autres): son long silence lui permet de laisser surgir cet étonnement et de s’y complaire afin, d’une certaine façon, d’en jouir.
Cela dit, à la question de savoir pourquoi il y a (selon toute apparence) quelque chose plutôt que rien (posée par Leibniz), plus que tout croyant inféodé à l’idée d’un créateur auquel il est redevable et se doit d’être reconnaissant, le méditant reste libre de se demander sans honte ni tabou si ce quelque chose était (est, sera) ou non superflu.
P. S. : Dans le billet du 7 octobre 2008 il était question d’une estimation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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