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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

pis-aller

Même si, avec l’expérience, l’assise en silence s’avère être l’une des activités les plus agréables qui soit, peu de méditants en sont venus à leur pratique par recherche de plaisir. En fait, la plupart diront sans doute qu’ils en sont arrivés à se poser ainsi un peu par hasard. Certains préciseront que la méditation s’est imposée comme une évidence, ou encore qu’ils s’y sont résignés pour n’avoir rien trouvé de plus inspirant, voire de moins futile: une activité par défaut en quelque sorte.

Ils ne méditent pour aucune raison en particulier qui satisferait leur égo désirant (ce qui serait la plus vulgaire, triviale et lamentable des choses), et peut-être même pas par plaisir, ce plaisir découvert pourtant au prix de leur patience. Ils méditent. Point.

Tout comme Estragon et Vladimir, dans En attendant Godot de Beckett, dont Catherine Makereel nous rappelle dans sa critique* de la pièce jouée au Théâtre de Namur (Belgique) la semaine dernière, qu’ « ils ne sont pas là parce qu’ils attendent, mais ils attendent parce qu’ils sont là », les méditants sont là (mais bien ) faute de mieux.

 

 

 

 

*: A lire ici, aussi et surtout pour la passionnante et effroyablement lucide interview (en italiques) du metteur en scène Jean-Pierre Vincent.

P.S.: Dans le billet du 30 octobre 2008 vous proposait une vieille astuce de méditant.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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