FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
23 Mars 2015
« Voilà les deux thèses auxquelles les jurés vont être soumis », nous dit le journaliste ce matin sur une radio nationale. Les radios débitent de plus en plus d’âneries mais là, c’est trop. Quand ce ne sont plus les thèses qui sont soumises aux jurés mais l’inverse, c’est que le monde va vraiment mal car « tout dépend de la pensée: nous sommes ce que nous pensons, et ce que nous ne pensons pas juste, nous le vivons à faux », nous disait le philosophe Constantin Brunner. Et Albert Camus d’aller encore plus loin : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », disait-il. Comme c’est juste, voyez comme le monde va mal aujourd’hui! La parole imprécise, les pléonasmes en veux-tu en voilà, le vocabulaire appauvri, tout ceci explique cela.
La pratique méditative, elle, ne pourra évidemment jamais se passer d’une pensée propre. Cette hygiène est dans sa nature.
P.S: Dans le billet du 23 mars 2014 il était question de fugacité.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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