FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
10 Septembre 2014
« Curieusement, à cet instant, je me sentais appartenir à la vaste communauté humaine. Elle donne l’apparence de se déchirer pour que chacun prenne sa part de ce qu’il pense lui revenir, mais, au fond, cette lutte n’est qu’apparente, elle n’est là que pour combler des vides bien plus considérables. »
Une exécution ordinaire. Marc Dugain, Gallimard 2007, p. 148.
Mais quels sont ces vides à combler? Voilà bien une question pour le méditant, une question de méditant. C’est que la méditation n’est pas une activité superflue laissée à quelques désœuvrés. Réfléchir sans relâche à quels sont ces vides (afin d’éventuellement les éradiquer après les avoir démasqués), n’est-ce pas là le plus approprié des chemins de vie, compte tenu de la misère qui nous caractérise?
La méditation serait alors la condition même du bonheur, si tant est que celui-ci soit possible.
P.S.: Dans le billet du 10 septembre 2013 il était question de vertige.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog