FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
25 Octobre 2010
La foi (une spécialité chrétienne) semble être le résultat d'un conditionnement tellement fort que la personne qui a cette foi ne peut absolument plus faire la différence entre ce qu'elle pense et ce dont on l'a persuadée. Cette conviction tue tout sens critique, fait barrage à toute velléité de réflexion personnelle, à toute méditation même.
Sa foi se substitue à celui qui en est victime pour le dévorer, devenir lui, lui refuser tout recul, toute harmonie, toute liberté. L'illusion occulte alors complètement la Réalité.
Un lavage de cerveau d'abord, et c'est sans difficulté que l'on y implante une culture exclusivement conceptuelle, en porte-à-faux avec la Réalité (perçue, si tant est que ce soit possible, par une intuition issue du silence de l’esprit). Il n'y a plus cette clarté issue du refus* d'être influencé par toute entreprise s'employant à faire de nous d'obéissants - ici la fameuse volonté "divine". Dieu des chrétiens, que tu as bon dos! - robots tournés exclusivement dans la direction qu'elle indique.
*: Ce refus-là serait inconditionnel. Il serait issu d'une prise de conscience et non d'une peur.
P.S.: Coïncidence, le billet du 25 octobre 2007 allait dans le sens de celui du jour: qualification.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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