FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Octobre 2018
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Le végétarisme n'est pas un moyen d'atteindre quoi que ce soit de spirituel (ceci dit pour les amateurs de méthodes), c'est une conséquence on ne peut plus naturelle d'un état de l'être; c'est une des manifestations de l'harmonie*.
Donc qu’exultent, si cela leur plaît, ceux qui croient avoir atteint quelque chose mais n'en sont pas devenus végétariens: les végétariens qui vivent dans l'harmonie n'ont rien atteint, eux. Ou alors ils n'en sont pas conscients. Quand on parle de leur humilité, c'est à cette inconscience qu'on se réfère. La modestie est laissée aux autres, à ceux qui selon la lumineuse expression (ici mutilée) de Lao Tsu, parlent mais ne savent pas. (Il y a en effet bien des façons d'exprimer son ignorance qui sont des affirmations de savoir.)
* : Nous n'abordons pas ici le végétarisme-compassion, le v. -doctrine, le v. -mode, le v. -yoga importé, le v.-régime, le v.-croisade, etc...
P. S. : Dans le billet du 31 octobre 2013 il était question de primauté.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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