FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Octobre 2018
Tout instant, tout événement qui l'épouse, aurait une raison Réelle, une importance ésotérique.
Un seul exemple : Supposons par exemple qu’à chaque fois que vous écrivez "mourrir", vous vous demandiez s'il lui faut un ou deux r. (On a tous de tels oublis systématiques, même Freud en avait.) Allez voir au dictionnaire, résigné mais sans amertume. Et sans hâte. N'essayez pas de résoudre ce problème en forçant trop votre mémoire (qui a enregistré la réponse en d'autres temps mais a sans doute ses raisons pour ne pas vous la donner). Dites-vous que le temps mis à chercher "mourrir" au dictionnaire a, lui aussi, une utilité, une utilité qui vous dépasse. Et si, ici, c’était pour vous ouvrir à la fatalité ? Pour mourrir au ressentiment ? Pour être ?
J'oubliais: mourrir? Un r.
P. S. : Dans le billet du 31 octobre 2017 il était question d’indignation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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