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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

autodestruction

Le plus grand fossé que l'on puisse concevoir est peut-être celui qui sépare l’homme pressé de l'homme créatif.

L'ennui pour le premier, c'est que pour qu'il se transforme en le second (ce qu’il ne peut manquer de désirer, consciemment ou inconsciemment) il ne peut même pas être pressé de le devenir*. Il doit se détruire, en somme.

 

 

 

 

*: Plus même: le pauvre, il ne peut même pas le désirer, l’homme créatif qu’il aspire à devenir étant au-delà du désir, dans le présent de sa création.

P.S. : Dans le billet du 16 novembre 2007 intitulé pressentiment, il était question notamment question d’irréversibilité et d’inéluctabilité.

 

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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S
<br /> <br /> Il y a aussi dans "in the mood of love" la belle scène où le héros appose sa bouche sur un trou d'arbre pour y déposer le dire d'un secret, que l'arbre gardera pour lui (lequel héros est vu par<br /> un jeune yogi, accroupi, je crois, puisque cela a lieu dans un Temple)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> L'univers a commencé par un Big Bang, paraît-il, s'est-il autodétruit pour autant ? Toute création artistique passe par des "destructions"... Amusante histoire du petit garçon surpris de voir<br /> sortir d'un immense bloc de marbre un cheval<br /> <br /> <br /> - Oh ! Dit-il au sculpteur, comment savais-tu qu'il y avait un cheval , dedans ?<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> - Je ne le savais, répondit l'artiste. D'ailleurs "le premier trou dans un morceau de pIerre est une révélation", disait mon maître, le regretté Henry Moore.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />