FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Octobre 2006
Le bigot et autres « croyants » seraient dans l’erreur: celui qu’ils appellent Dieu, ils l’auraient inventé.
Celui qui doute le serait moins: il réfléchit à la question du divin, ne fait confiance qu’à son propre jugement pour faire honneur à son cerveau, organe fort différent, pense-t-il, de ceux du mouton et du perroquet; il cherche: un jour croit, se rend compte le lendemain qu’il n’avait fait que croire qu’il croyait, doute à nouveau; il cherche: quoi de plus vraies que ses hésitations et le sincère aveu d’ignorance sur lequel ces dernières débouchent toujours?
Ce n’est là bien sûr que le point de vue d’un méditant. Plus que jamais, ici, il aimerait insister: le conditionnel est impératif.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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