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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

bifurcation

Il y a clairement deux mondes.
Il y a les gens qui vivent du monde « tel qu’on l’entend », s’en satisfont, le construisent et l’exploitent.
Et puis il y a ceux qui vivent malgré ce monde-là, au fond (bien qu’ils y vivent et en vivent mais ce n’est pas vraiment leur choix, du moins le prétendent-ils, ce monde-là, s’ils avaient pu, ils l’auraient fait autre). Ceux qui méditent appartiennent à cette seconde catégorie, ils vivent dans un autre monde, recherchent autre chose. Ou encore ceux qui vont en Inde pour s’y engloutir dans le sacré, pensez par exemple à Swami Vijayananda, ce disciple de Anand Mayi Ma, venu de France et qui vit à Hardwar depuis plus de quarante ans.
Juger sa vie, en faire un bilan à l’aune d’un monde auquel on n’appartient pas vraiment, c’est une erreur qui nous conduit au découragement. Mais se sentir bien dans son monde à soi apporte le sentiment d’avoir réussi sa vie.




P.S.: Le billet du 16 avril 2008 insistait sur l’importance de la régularité dans la pratique de la méditation.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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C
Parfois bien, parfois en décalage, en équilibre instable, et cette tristesse chevillée au corps...J'ai bien aimé  Swami Vijayananda, si je devais revivre c'est un choix que j'aimerais faire, surtout maintenant que j'ai éprouvé les pièges et les errances du monde occidental.
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M
<br /> Je l'aime bien aussi, ce gars-là. Et il y a des miliions comme lui en Inde. Surtout en Inde.<br /> (Il n'est jamais trop tard pour voir...)<br /> <br /> <br />
L
" se sentir bien dans son monde à soi " Le monde extérieur ne heurte que se qui peut être heurté en nous..Le jour où tout est bien en nous ..un Nouveau monde prend naissance ..Celui que nous voyons .J'ai apprécié le parallèle que tu poses entre le monde et notre regard sur lui ..car il me semble que tout part de cette souffrance en nous qui dit : " ce qui est ne devrait pas être" comme un ébranlement qui nous pousse pas à pas sur l'autre rive..à notre Rencontre .
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M
<br /> Toujours un plaisir de te lire, chère Lilou.<br /> <br /> <br />
S
Vivre bon gré ou mal gré, c'est une question de choix. La compassion est nécessaire, même si elle implique le mouvement en conséquence pour tendre la main dans la voie des bodhisattva. Cette compassion doit nous permettre d'aimer Ce qui Est, car c'est nécessairement une forme exprimant l'essence. Par delà essence et non-essence, il y a la divine réalité suprême, Alâm Ilahi.Quiconque ne sera pas guéri de toutes choses en ressortira, et reviendra s'incarner, sous quelque forme, dans quelque dimension, car la frustration en son âme continuera d'être. Ceci est la voie du karma. Ceux qui cherchent l'extinction se détâchent de toute condamnation, car l'Unicité est clef de libération de ce bas-monde.Que la paix soit sur toi.
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M
<br /> Je ne peux que te souhaiter la même chose.<br /> <br /> <br />