FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
6 Janvier 2008
Ce dont notre monde semble avoir un urgent besoin aujourd'hui*, c'est de détachement, voire même de désinvolture.
Quel sérieux partout! Quelle application à réussir dans la vie! Ce sont les soucis - liés pour beaucoup à l'égoïsme - qui apparemment nous empêchent de faire de ce monde, un monde bon.
Cela ne semble pas irréalisable pourtant; il faudrait seulement que chacun veuille bien faire les frais des premières pierres.
Sans soucis, l'esprit est à la compassion et à la contemplation. Ne s’agit-il pas là, pour le premier, de l'idéal exotérique de l'existence et pour le second, de l'activité de fond de la vie
ésotérique?
*: Aujourd’hui: En réalité, cette fulgurance date de février 1996 (le 9 à 12h43, pour être précis). Signe des temps, je me demande s’il n’y a pas plus urgent encore en ce début 2008. L’urgence ne
serait-elle pas maintenant d’ordre écologique? La survie de l’humanité et son biotope ne devrait-elle pas être notre préoccupation première, le reste, tout le reste, malgré son extrême urgence devant encore attendre?
P.S.: Le billet du 6 janvier 2007 parlait de fusion et de dialogue.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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