FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
5 Mars 2016
Voilà bientôt quarante ans que je me consacre aux innombrables et toujours surprenants visages de la méditation et que je la pratique autant que faire… non pas « se peut » mais « je veux » (c’est-à-dire avec un incorrigible dilettantisme).
Et pourtant je suis toujours incapable de dire si je médite « mieux » (l’efficacité n’est vraiment pas un concept que je prise) quand je m’assieds en semi-lotus (ardha-padmasana) pendant une bonne heure dans le grand silence d’avant l’aurore que quand, m’étant levé tôt, un samedi matin, j’écoute la radio*, avachi sur une chaise de cuisine, un café à la main, l’esprit errant et un carnet et porte-plumes à portée de main pour écrire (par exemple ces mots-ci qui ne laissent planer aucun doute sur mon incompétence de méditant).
*: Cabrel et sa dame de « hot Savoie »
P.S.: Dans le billet du 5 mars 2015 il était question d’une tentation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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