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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

conditionnement

Peut-être ne devrait-on jamais se dire: "J'aime faire ceci (cette activité, ce travail, etc...)." mais bien plutôt: "Je me suis conditionné à aimer ceci (avec dans un premier temps peut-être un auto-conditionnement à le rendre seulement supportable).".

Cela serait vrai pour tout le monde, depuis le plus pitoyable esclave jusqu'à l'écrivain, jusqu'au yogi même.

La seule chose que l'on aime en Réalité, ce serait de ne rien faire, ce serait de jouir du grand calme du cerveau, ce serait d'écouter le silence. (Et découvrir cela, certains disent que c’est l’Eveil…)





P.S.: Le billet du 27 février 2009 parlait de l’éternelle différence entre le contentement et l’autosatisfaction que seuls peuvent faire ceux qui ont acquis une maturité spirituelle: discrimination.

 

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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S
<br /> <br /> ah bah, je constate qu'en plus, je suis en accord avec moi-même, ne faisant rien, pas même de relire ici les commentaires où je m'étais déjà "trouvé" il y a un an pile (ou presque), je disais<br /> pareil , ah soupir, malgré les traversées difficiles, je suis resté le même !...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> C'est super (et pour moi réconfortant que de le relire ici) : la plupart du temps, je ne fais "strictement rien", reste assis, là, dans le silence de ma chambre-océan !!<br /> <br /> <br /> Ah Joie d'être en osmose avec votre texte !<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Le plaisir est pour moi.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Tout dépend du sens que l'on donne au terme "ratiocination"! Finesse d'esprit ou pinaillage mental ?...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Le second sens. La finesse d'esprit, c'est tout autre chose, précisément.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> "La seule chose que l'on aime en Réalité, ce serait de ne rien faire, ce serait de jouir du grand calme du cerveau, ce serait d'écouter le silence" dites-vous. Pourtant, ces "postures<br /> mentales" ne sont que d'autres conditionnements puisqu'elles nous enchaînent aussi à  l'identification au corps...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> « Tout cela se peult il comprendre sans ratiocination ? »<br /> <br /> <br /> Montaigne, II, 173<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Oui, c'est cette référence-là ; je viens encore de le faire tout ce jour (rencontrer personne... dans la foule que je croisais en sens inverse !!! Très curieux, à me demander si je vis bien,<br /> terrien sur terre  ou alors étranger planétaire sur la planète des terriens affairés, courant partout, attachés à leurs portables, et, ne profitant pas du ciel, comme j'ai goûté pleinement,<br /> tout en restant lucide !!! Bien à vos articles très réconfortants, qui font souvent miroirs à ce dont je fais l'expérience spirituelle du vivre en harmonie avec la nature, avec ses éveils et ses<br /> tourments... Quand un oiseau sifflote, comme à l'instant du mail, je marque une pause...., l'écoute, l'observe sur la branche, dans le soir d'après pluie qui m'offre à voir de jolis verts et jaunes<br /> clinquants, je l'interroge de mon silence humain, cet oiseau...., et je reprends l'attention au bonheur d'être là, seulement, seul et sans personne d'autre que le silence de..19h22, maintenant !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bel éloge du silence.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Eh bien, justement, je me place dans la position de ce méditant de votre "avion" qui se demande pourquoi il n'abaisse pas son siège, lui aussi , simple goutte d'eau dans une vaste mer<br /> d'indifférence, alors je me dis que c'est du haut d'une montagne où on est souvent seul qu'on voit que le peuple et la foule des Panurge, coincés dans la vallée, se trompent, à respirer bien mal,<br /> chacun copiant l'autre dans ce qu'il possède ou dans ce qu'il a ; souvent, mains dans les poches, je vais par la ville, comme si j'étais en haut de cette montagne visualisée (le sage , ne cherchant<br /> aucun combat inutile, garde les mains dans ses poches...) J'accepte votre soutien moral, nonobstant... Merci.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Vous faites référence à cet ancien billet, je crois: http://fautedemieux.over-blog.com/article-28655357.html<br /> <br /> A marcher ainsi dans la ville on se voit très grand, étranger à ce qui se passe ou plus exactement détaché, libre, ailleurs, je le fais aussi parfois.<br /> <br /> <br />
F
<br /> être en conscience dans ses actes, au quotidien pour rester centré au présent n'est- ce pas également une voie de la méditation?<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Celle du karma yogi.<br /> <br /> <br />
L
<br /> Il est unepartie de nous qui aime "faire"<br /> Il est urgent pour elle de s'activer<br /> pour tenter d'exister.<br /> <br /> Cela n'empêche pas l'autre partie de rêver<br /> et de rester là dans le plus grand secret<br /> à goûter simplement la vie telle qu'elle est.<br /> <br /> Quand la première dit "j'aime faire ce travail"<br /> La seconde répond " j'aime ce travail ".<br /> <br /> La nuance ne tient que dans le " faire "<br /> Et nous demeurons libres à chaque instant<br /> de peiner ou créer en vivant .<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Très juste.<br /> <br /> <br />
S
<br /> Qu'en pensez-vous, c'est exactement ce dont je fais : ne rien faire ... qu'écrire, qu'écouter le silence, que de calmer au mieux mon esprit dans.... une société à qui j'ai refusé tous les emplois<br /> qu'elle tenait absolument à me fourguer depuis l'âge de mes dix-neuf ans, elle qui<br /> me taxa alors dans un conditionnement de "phobique sociale", le yogi est-il donc un phobique sociale ainsi que l'écrivain, en regard de ce billet comme judicieusement écrit pour ma situation<br /> actuelle dont je commençais à douter, du coup, donc : merci de correspondre à ma juste pensée !... Je continue sur la bonne voie, en dépit d'une immense solitude ! En jnana yogi dans ce monde fou<br /> (du "toujours plus"), je vis à l'envers des foules de Panurge.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Il  faut du courage pour faire ce que vous faites. Faites le bien.<br /> <br /> <br />