FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
5 Mars 2010
Une aubaine. Contrairement à ce cadeau empoisonné qu'est la croissance. En stoppant le progrès économique et donc l'avance du matérialisme, elle redonne la chance de bien employer un temps beaucoup vidé du travail. Le tout est de savoir ce qu’il faut entendre par bien meubler.
Le travail n'est pas une valeur. Être travailleur n'est pas une vertu. Être travailleur n'est pas être courageux. Il n'y a courage que là où il y a singularisation. Les cimetières sont pleins de gens qui se sont tués à la tâche dans un excès de cœur à l'ouvrage, ayant été conditionnés - souvent par les élites oisives - à croire que vie rime avec travail.
L'homme est né pour vivre dans l'extase de l'harmonie. Pas pour s'oublier dans des activités de contrainte et de prostitution.
P.S.: Comme le billet précédent et le suivant le billet du 5 mars 2009 évoquait certaines analogies remarquables au regard du méditant.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog