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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

concession

Trois façons de s’asseoir en silence… et même plus.
La première consiste à vouloir en retirer quelque bénéfice par la prière ou l'écoute de la respiration ou la concentration ou la répétition de mantra ou la visualisation de chakra ou de mandala...
La deuxième, à se dire que nous ne recherchons rien et que nous devons laisser faire le mental: laisser aller les pensées sans intention aucune de les retenir, de les diriger ou de les éloigner; ne pas les déplorer, ni même accueillir avec reconnaissance celles que nous considérons comme bénéfiques; simplement les observer.
La troisième, à ne rien se dire du tout, à simplement s’asseoir, inconscients au plus profond de nous-mêmes que nous sommes là pour méditer. Ici, l’assise est résolument dépourvue de toute idée de gain. Il faut du temps pour la « non-pratiquer » à la perfection et il en faut tout autant pour réaliser que c’est peut-être celle qui nous va le mieux.
Cela dit, nous devrions sans doute admettre que nos certitudes ne sont jamais que provisoires et qu’il faut dès à présent considérer comme inéluctable - et bienvenu - un état plus mûr de notre savoir en ce vaste et riche domaine, état qui sera bien sûr, lui aussi, provisoire. Tout porte dès lors à croire qu’une quatrième façon de s’asseoir en silence est possible et même d’autres encore, jusqu’à cette milliardième-là que nous ne découvrirons jamais.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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E
Jusqu'au moment où le silence est là en permanence, assis ou debout...
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