de choses et d'autres...

délivrances

6 Août 2007

By Marc

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La libération, ce serait se débarrasser de l’idée qu’il y a une vie après la mort, et donc ne se sentir en rien soucieux de façonner notre futur.
Ce serait, sachant cela, agir de façon désintéressée quand même; mener une vie exemplaire selon nos valeurs, sachant pourtant qu’aucun mérite ne nous sera porté en compte.
Ce serait aussi être libéré de ce fardeau de croire son âme éternelle ou de penser qu’il nous faudra renaître inlassablement, ce serait se savoir jivanmukta, âme libérée, puisque selon la Chandoghya Upanishad (3.14), « ce à quoi pense l’homme, il le devient »...

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À propos

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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Leloire Marie-Claude

06/08/2007 23:13

Sachant qu'il n'y a rien après la vie, forte de ce seul temps qui est le mien pour me définir et me construire, sans avoir à rendre compte de mes actes qu'à moi même, j'ai découvert la joie de vivre dans le bonheur que je procure aux gens que j'aime, sans haine pour personne (interdit par moi, ce sentiment n'attire que des tourments !), là où je ne peux aimer, s'installe l'indifférence ... Il est vrai que ce à quoi pense l'homme, il le devient ...

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Marc

09/08/2007 15:05

Une fameuse découverte que tu as faite là, Marie-Claude. Ta bienveillance se lit déjà sur ton blog...

évolution

Lorsque le mental est engorgé de pensées, s’asseoir et les laisser se bousculer. Il faut peu de temps alors pour qu’advienne celle (la pensée) [de (sa)voir] que tout cela est superflu, puis celle [de (sa)voir] que tout cela est inutile, puis celle [de...

désolation

Le mal est partout, les médias nous le rappellent sans cesse. Voyant comment les gens se comportent, dans la rue, dans les bureaux de vote, sur les réseaux sociaux, voyant ces politiques défendant sans vergogne des intérêts puants, ces agriculteurs torturant...

retenue

Sans même parler du concept de dieu sur lequel on a dit tant d’âneries (souvent préjudiciables d’ailleurs), ceux de vacuité, de réalité ultime et de vérité ont donné lieu à des développements superflus, même lorsque l’auteur ne voulait que suggérer élégamment...

énigme

N’est-il pas plus aisé de se suicider en tant qu’appartenant à l’espèce (j’entends : en ne se reproduisant pas) qu’en tant qu’individu (en mettant fin à son existence, d’autant plus qu’un certain nombre de ces existences, si l’on est bien né, au bon moment,...

déduction

J’ai toujours été étonné que les pessimistes non seulement ne se suicidaient pas mais comptaient même parmi les gens les plus heureux. Et c’est du vrai bonheur, pas de la joie mauvaise qu’ils semblent éprouver, comme on aurait pu le penser, joie mauvaise*...

interrogation

On ne dit plus que la vie est difficile, on dit qu’elle est compliquée. S’est-on enfin rendu compte de cette vérité fondamentale déjà appréhendée par le Bouddha, il y a bien longtemps, ou a-t-on décidé d’adoucir l’impression que nous donne notre triste...

soulagements

Avec les années, il voit enfin le cul comme il est : il voit que le sexe est partout, chez tout le monde, de la masturbation au viol en passant par toute une série de "bagatelles", comme il dit. Pour lui, c’est une composante fondamentale pour ne pas...

libération

Si l’une des raisons pour lesquelles la mort nous fait peur est que l’on pense avec tristesse que dès qu’elle aura lieu, on aura plus ce dont on a joui dans la vie et auquel on a tant tenu (souvent à tout prix), à savoir nos possessions, matérielles ou...