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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

vraisemblances

Le monde n’est ni parfait ni imparfait. C’est nous qui inventons des concepts et puis les extrapolons à toute la nature.
Le monde est monde et nous, humains, en sommes parties intégrantes. Pourtant, nous sommes aussi sa conscience, et à ce titre le monde est nous: nous sommes alors en quelque sorte, et en toute modestie bien sûr, le tout.
Le monde jugé, évalué par notre mental n’est pas le monde. Du moins pas celui appréhendé par notre conscience - dans laquelle il se fond, s’identifiant à elle - quand le mental se fait silence et ne le filtre plus.
Tout ceci serait à prendre, comme tout ce que ce blog propose d’ailleurs, au conditionnel*.





*: Il doit être clair qu’il n’est jamais question ici de vouloir persuader; tout méditant qui se respecte, parce qu’il doit sans cesse remettre en question ses certitudes et s’interroger sur ce en quoi il croit vraiment, sait que le conditionnement est la première des violences.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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L
Pour ce qui est de l'invention de la réalité du monde, je ne  peux que conseiller le fameux livre de Paul WATZLAWICK (L’Invention de la réalité, Contribution au constructivisme, Seuil -en poche-, 1988) J'ai mis un résumé de ses conclusions sur mon précédent blog, mais celui ci "déconne un peu" alors je vous en fais une copie ci-dessous, désolé pour la longueur :Dans l'épilogue du livre « L'Invention de la réalité » , Watzlawick mentionne quatre conséquences de l'affirmation selon laquelle on construit entièrement sa propre réalité:La tolérance«Si nous voyons le monde comme notre propre invention, nous devons admettre que tout un chacun en fait autant. Si nous savons que nous ne connaissons jamais la vérité, que notre vision du monde convient seulement plus ou moins, comment pourrions-nous alors considérer les visions des autres comme démentes ou mauvaises.. .»La responsabilité«Vivre dans un monde constructiviste, c'est se sentir responsable, au sens profondément éthique du terme, non seulement de nos décisions, de nos actes et de nos rêves, mais dans un sens beaucoup plus large, de la réalité que nous inventons». Nous pouvons aussi dire éthique dans le sens que lui donne Boszormenyi-Nagy d’éthique relationnelle : recherche de justice et d’équité dans les relationsLa liberté«Cette totale responsabilité implique une totale liberté. Si nous avions conscience d'être l'architecte de notre propre réalité, nous saurions aussi que nous pouvons toujours en construire une autre, complètement différente» .L'invention de la réalité«Le constructivisme n'invente pas ou n'explique pas une réalité indépendante de nous. Il montre au contraire qu'il n'y a ni intérieur, ni extérieur, ni objet, ni sujet, ou plutôt que la distinction radicale entre sujet et objet - à l'origine de la construction d'innombrables «réalités» - n'existe pas, que l'interprétation du monde en fonction de paires de concepts opposés n'est qu'une invention du sujet, et que le paradoxe débouche sur l'autonomie» .
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M
Un esprit éclairé, ce Watzlawick, et qui n'a jamais rien écrit de banal. La preuve encore ici. Merci Lung Ta pour ces lignes passionnantes.Chaleureusement.
L
le monde m'a précédé et me survivra ...le monde, un univers stellaire en expansion ; la terre, une planète solaire habitée par des êtres dont je suis, dont nous sommes, nous croyons pouvoir le diriger, l'influencer, le construire, l'embellir, le protéger et même le détruire  ... Pourtant par rapport à lui nous ne sommes rien, malgré tout cela, j'existe le temps de mon temps et j'aime à vivre en symbiose avec le monde !
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M
Voilà pour l'apparence: d'accord avec toi. Mais que reste-t-il de ce monde quand tu n'es pas là pour le voir? Et existe-t-il indépendamment de toi et ce que tu comprends de lui n'est-il pas forcément dépendant de tes organes de perception? Peut-on alors avancer des certitudes, parler de réalité?
C
Marc, j'aurais été totalement incapable d'écrire cette fulgurance, je serais tout aussi incapable de l'expliquer à quelqu'un, je ne suis pas sûre de la comprendre entièrement mais je "sens "qu'elle est vraie, parfaitement vraie, qu'elle est juste.
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M
Céleste, je t'adore.
O
je t'ai découvert hier, ...ce que tu écris est simple et fort....que le mental fasse silence souvent, ....difficileAmitiés
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M
Il n 'y aurait pas de recette sauf de ne rien déplorer et de ne pas rendre la chose insurmontable en pensant qu'elle l'est presque. Par ailleurs, il serait utile de bien comprendre qu'on ne peut "tuer" le mental avec le désir* de tuer le mental.Amitiés.*: Le désir étant le mental.