FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
8 Avril 2025
Les deux injustices fondamentales
1) Le beau, quel qu’il soit, n’est pas noté par tout le monde. C’est là l’injustice fondamentale, d’où découle à bien y réfléchir quasi toutes les autres, ce qu’on appelle les inégalités. Et cela, même si elle n’est pas ressentie comme telle par celui qui ignore ce qu’est s’extasier et qui, de surcroît, n’est pas conscient qu’il pâtit de son inaptitude et entraîne le monde dans plus encore d’ignorance, de laideur et de tourments.
2) Et puis il y a l’autre injustice, toute aussi criante, mais qui, là, n’épargne personne, que je sache. Elle ne relève pas, comme la première, de la conscience centrifuge, mais du spirituel : elle consiste à ce que nous soit toujours refusé, malgré notre recherche constante, consciente ou inconsciente, de trouver le sens de notre vie. Injustice d’autant plus cruelle que l’on nous a même pourvus des moyens intellectuels pour nous en rendre compte.
P. S. : Dans le billet du 8 avril 2008 il était question d’une ... question.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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