FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
18 Novembre 2024
Au plus se fait précise et fouillée l’information que nous avons sur le monde dans lequel nous vivons, au plus nous sommes saisis par elle. Mais nous ne sommes pas que happés, nous sommes aussi atterrés (autre forme de saisissement) par ce qu’elle nous révèle en filigrane d’un aspect des choses qu’on ne peut plus désormais ne pas savoir universel et intemporel plutôt que ponctuel et propre à notre époque, à savoir que la vie d’homme est essentiellement un pénible parcours de combattant et qu'elle s’apparentera sempiternellement à une tragédie.
Depuis cette hauteur de vue nouvellement acquise, qui dès lors, hormis le mystique qui ne revient plus de son extase* et l’imbécile temporairement heureux, peut encore dire aujourd’hui que cette vie est un cadeau ?
* : Comme il est présent à l’instant, instant qu’il vit intensément (et de façon parfaite) et qu’il perçoit avec étonnement et ravissement comme un insondable mystère, un miracle même, il voit la vie comme un présent.
P. S. : Dans le billet du 18 novembre 2006 je tentais une définition du yoga.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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