FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
8 Octobre 2024
Certaines erreurs sont indolores mais pas toutes. Comme celle par exemple qui est des plus courantes et donc sans doute la pire, qui consiste qui à croire que le monde attend quelque chose de nous, que nous y sommes attendus pour être jugés. Rien de plus faux. L’anonyme est le plus heureux des hommes, et il faut parfois quasi toute une vie pour s’en rendre compte, ou alors il faut méditer dès que possible, dès le plus jeune âge, ou en tout cas dès que l’envie de nous distinguer va nous prendre, ce qui inévitablement nous conduirait à l’insatisfaction permanente et donc à une vie ratée. Ratée car nous la passerions loin de l’instant qui passe, si précieux et si délicieux quand on se rend compte que le vivre est un miracle.
P. S. : Le billet du 8 octobre 2018 s’intitulait majesté. Hasard sûrement, il va dans le même sens que celui-ci.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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