FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
26 Juillet 2022
Les questions fondamentales du méditant sont-elles de se demander qui il est, pourquoi il existe et comment il se situe par rapport ce qu’il voit de lui et du monde, ou n’y a-t-il pour lui que deux questions (réellement) fondamentales (auxquelles d’ailleurs on ne peut aboutir qu’après de longues heures à réfléchir sur les précitées) qui sont celles-ci :
La première : pourquoi le méditant accepte-t-il de réfléchir à ces questions-là, alors qu’il pense qu’il ne trouvera pas les réponses, personne au monde à sa connaissance n’y étant parvenu (pas même sans doute le Bouddha, pas plus qu’Adi Shankaracharya ou encore Ramana Maharshi) ?
Et la seconde : pourquoi pense-t-il qu’elles n’ont (en Réalité) pas de réponse ou autrement dit, pourquoi est-il inconsciemment si sûr qu’elles n’ont pas de réponse, que chercher est perdu d’avance ? Est-ce là sa faiblesse ou sa force ?
Qui a-t-il de plus beau au fond que d’embrasser une cause que l’on sait désespérée, tout au long de la vie, assis dans le grand silence de ce monde insondable et absurde, hors les moments d’extase ?
P. S. : Dans le billet du 26 juillet 2014 il était question d’une hypothèse élaborée en Norvège, un matin de gratitude et d’extase.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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