FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Mai 2022
Une ancienne sportive « de haut niveau » nous informe qu’elle veut désormais vivre l’instant présent.
Mais peut-on jamais ne pas le vivre, cet instant présent ?
Sans doute cette retraitée voulait nous dire que cet instant, elle allait essayer d’en profiter, de le ressentir. Mais n’est-ce pas là une entreprise vouée à l’échec ?
L’instant présent s’attrape-t-il ? Peut-on décider de le déguster afin d’être heureux ? Poser ces questions c’est y répondre. S’il suffisait de chercher le bonheur pour le trouver, l’humanité quasi entière serait heureuse et il n’y aurait ni violence, ni guerre.
Le bonheur est peut-être dans sa non-recherche et, un fois dégusté, dans la non-recherche de son maintien, ce qui revient à dire qu’il vaut mieux ignorer ce qu’il veut dire tout simplement. Le bonheur est un mot glissant*, au sens donné par Georges Bataille dans L’expérience Intérieure. Comme ceux-ci qui échappent aussi à toute définition : Tao, vacuité, conscience, méditation, etc..
* : Voyez ce billet: http://fautedemieux.over-blog.com/2019/05/glissade.html et ceux auxquels il renvoie, comme celui-ci : http://fautedemieux.over-blog.com/article-14624396.html.
P. S. : Dans le billet du 13 avril 2012 il était question de pénétration.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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