FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
8 Novembre 2018
La volonté prend naissance quand on se sent en dissonance avec soi-même et que l'on désire que cela change.
Accepter ce que l'on est, et aucun usage de la volonté n'est alors requis. Se sentir bien élimine le souvent perfide désir de changement*. Apprendre à être accordé à soi-même, à être un, soi, et la volonté n'est plus la despotique volonté. D’ailleurs rien que l'on s'impose ne peut contribuer au calme du mental.Tout doit être fait en collaboration avec lui, "de son plein gré".
D'autre part, réfléchir (autant que répondre) aux questions: "Qui est l'auteur de la volonté? Qui est volontaire?" conduit à la prise de conscience de l'inutilité de toute démarche disciplinaire, l'auteur de celle-ci étant, en Réalité, illusoire, lui aussi.
Enfin, si le but à atteindre est le bonheur, pourquoi ne pas voir tout de suite que celui-ci est la suppression de tout but à atteindre, précisément?
* : Désir et changement étant en Réalité illusoires.
P. S. : Dans le billet du 8 novembre 2008 il était question de legs.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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