FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
30 Octobre 2018
La vie humaine est plus importante que les autres, mais les autres ne sont pas moins importantes que la vie humaine.
Ce n’est pas l’une ou l’autre, c’est l’une et l’autre. Une absence d’opposition qui en tous domaines nous échappe le plus souvent d’ailleurs, mais qui a façonné notre monde occidental et que l’on doit, paraît-il, à Aristote.
De notre point de vue donc, la vie humaine est plus importante que la vie des autres espèces et du monde végétal. Toute espèce, en toute logique, tient plus ou moins consciemment ce discours, et s’il est éthiquement questionnable (la vie étant sacrée) il ne se justifie que dans une optique d’espèce, chacune se préoccupant exclusivement de ses propres intérêts afin de survivre et de proliférer.
Exclusivement ? Mais nous les hommes, nous pouvons aller plus loin et considérer qu’il est bon d’avoir de la compassion pour toute vie-souffrance et de ne nous jouer d’elle que pour nous nourrir si nécessaire ou nous protéger, rien de plus.
Et si on voit plus loin encore, on pourrait hasarder que dans tous les mondes habités l’espèce qui se situe au sommet de la chaîne du vivant devrait pouvoir se restreindre et placer ce qu’elle domine sous son égide. En cela, cette espèce se montrerait digne de ses pouvoirs et toucherait là au sacré. Elle serait dans son rôle et d’un point de vue ésotérique mériterait alors qu’on la dise suprême.
P. S. : Dans le billet du 30 octobre 2016 il était question d’un raccourci.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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