FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
8 Septembre 2015
Vous a-t-on appris à marcher? Non, n’est-ce pas? C’est venu « tout seul ». Pourquoi donc faudrait-il qu’il en soit autrement pour la méditation, cette fonction tout aussi naturelle que la marche?
Méditer ne s’apprend pas. Ceux qui disent le contraire et qui vous font part de leur méthode pour « bien » le faire vous conditionnent et vous font du tort: afin d’atteindre au déconditionnement suprême qui est l’apanage même de la méditation, il vous faudra d'abord vous libérer des habitudes qu’ils auront générées en vous.
Pratiquer le raja yoga traditionnel au contraire, n’a pas pour vocation de violer votre mental en vous « apprenant » ce que vous pouvez faire aussi bien que n’importe qui. Vous vous y adonnerez à la méditation par pur plaisir ou alors pour retrouver une habitude que vous aviez peut-être perdue ou négligée, alors que vous saviez bien que cette occupation régulière (outre qu’elle peut être utile à vos performances intellectuelles) est nécessaire à votre mental. Ce mental dont vous avez toujours su, inconsciemment peut-être, que ce qu’il désire le plus au monde, c’est le calme.
P.S.: Dans le billet du 8 septembre 2012 il était question de persistance. Ah la nostalgie!
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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