FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
16 Février 2015
Sans doute l’île paradisiaque n’existe-t-elle que parce qu’il y a la mer autour, et plus loin encore, ces pays sans cocotiers ni plages blanches...
Tout ce qui existe, n’existerait que parce qu’il a un contraire. Même l’immatériel (purusha) aurait besoin du manifesté (prakrti) pour exister. Même Brahman*, la Réalité Ultime, la seule (?) vraie, aurait besoin de l’illusion du monde (maya) pour exister. Dieu lui-même n’existerait que parce qu’il (y) a une conscience pour le ressentir. Et s’il n’y avait pas d’hiver, y aurait-il un printemps? (Et ce premier merle de l’année l’aurait-il chanté hier à Paris, très tôt?)
Et sans la vie-souffrance, y aurait la méditation, cette île enchanteresse?
*: Pour changer de darshan (système philosophique) tout en restant en Inde, au pays de dharma éternel.
P.S.: Dans le billet du 16 février 2012 il était question de certains rapprochements demandant quelque connaissance en psychanalyse.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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