FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
8 Juin 2014
A chaque fête des pères, penser avec bienveillance à ces femmes et hommes qui n’ont pas voulu se reproduire, eux, soit parce qu’ils avaient lu et compris le Bouddha, Aboul-Ala, Schopenhauer, Roland Jaccard et d’autres, soit parce que le surpeuplement de cette pauvre terre leur était intolérable, soit pour les deux raisons. Et relire Cioran (qui de plus les consolera, si besoin en est):
« Ces enfants dont je n'ai pas voulu, s'ils savaient le bonheur qu'ils me doivent. »
(Cioran. Aveux et Anathèmes. Arcades, Gallimard, p. 17.)
P.S.: Le billet du 8 juin 2008 parlait brièvement de rentabilité.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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