FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
15 Août 2013
De nombreux Occidentaux partent en retraite en été dans des monastères ou des centres bouddhistes dans leur propre pays, nous apprenait hier la télé. Apparemment pour souffler, se relâcher et retrouver un peu de désinvolture.
Mais de la désinvolture, c’est ce qui semblait surtout leur manquer, à ces touristes d’un genre nouveau que nous présentait le reportage. Leurs pratiques "spirituelles" avaient quelque chose d’appliqué qui les ramenait à leur vie de tous les jours, une vie dont on ne change pas, hélas, d’un claquement de doigts, pour la reprendre à la sortie avec les soucis relationnels et les écrans laissés pour un temps au vestiaire.
Et ils semblaient être passés d’un extrême à l’autre, du divertissement (de divertere, se détourner de soi) au souci exclusif de soi sans s’arrêter au milieu, là où vraisemblablement le Christ avait trouvé son père et le Bouddha son sourire.
P.S.: Dans le billet du 15 août 2012 il était aussi question d’écrans et de ce qu’ils nous font rater de la vie: démarcation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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