FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
26 Mars 2011
Avoir une envie et ne pas y « succomber », c'est très exactement se négliger, refuser de s'écouter, faire la sourde oreille à soi-même. (Par exemple, s'il y a quelque chose ici qui rend sourd, c'est peut-être moins la masturbation que le fait qu'on se refuse à y recourir). C'est ainsi que l'esprit, accumulant les désappointements, souffre d'une grandissante frustration et se débilite. Tous les tabous mènent tôt ou tard à la sénilité.
Il n'y a que les esprits libres à rester alertes jusqu'à l'abandon final des forces du corps (qu'eux n'appellent pas la mort).
P.S.1: Le billet du 26 mars 2008 évoquait, lui, d’un désir qu’il ne faut surtout pas susciter: connivence.
P.S.2: En 2007, le blackin c’était cinq minutes; aujourd’hui, c’est une heure. Ce soir, de 20h30 à 21h30, méditez dans le noir pour la planète. Une bougie est admise.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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