FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
9 Février 2010
Avoir un beau corps n'est pas être beau. C'est là l'opinion de tous ceux qui ne sont pas "gâtés par la nature" (jalousie) mais c'est aussi celle des gens qui accordent au corps une place plus justement relative; pour ceux-ci l'exhibitionnisme est reçu comme une gifle, comme une violence.
Être beau dans son corps n'est pas être bien dans les habits (y compris la nudité-habit) qui le recouvrent. Être beau dans son corps est une question de laisser-aller*.
Avoir un beau corps n'est pas être beau. Heureusement pour ceux qui cultivent la gentillesse, la sympathie et la tranquillité de l’âme plutôt que leur apparence. Ne sont-ils pas toujours radieux, ceux qui sont bien avec eux-mêmes et avec les autres? Ne sont-ils pas toujours scintillants ceux qui savent s’abandonner au silence?
*: Le laisser-aller relève de la confiance. Et ce laisser-aller inclut celui de la taille qui alors n'est pas "prise" dans une ceinture entravant la respiration et asphyxiant le hara.
P.S.: Le billet du 9 février 2009 faisait l’apologie de la marche: errance.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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