FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Janvier 2010
Ilya Prigogine, ce physicien renommé, disait que l'univers devient cohérent par le non-équilibre.
Avant lui, Mohammed Iqbal, le grand poète pakistanais, disait lui, que dans ce monde seul le changement a de la permanence.
Ne s'agit-il pas là du même concept exprimé dans deux langages différents?
Le changement évoqué par le poète, n'est-ce pas ce que le scientifique entend par le non-équilibre?
Et l'impermanence tragiquement constante (ou la permanence du changement), n'est-ce pas cette cohérence qualifiant l'univers observé avec la froideur - qui n'est pas détachement - de l'intellect?
P .S.: Les billets des 30 et 31 janvier 2009 parlait de visions.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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