FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Mars 2013
On pense souvent que pour percer les mystères de l’univers et pour se faire une idée claire de l’existence de son créateur il faut nécessairement se poser des questions qui appellent des réponses.
Hors, en abordant ces interrogations de cette façon on n’a jamais pu leur donner de réponse façon satisfaisante.
Peut-être devrait-on procéder de façon différente et se poser des questions dont les réponses ne sont autres que les questions elles-mêmes.
Exemple: Dieu existe-t-il? Réponse: Dieu est la question "Dieu existe-t-il?" Trouvez-lui toute autre réponse et en méditant la chose vous vous éloignez alors de ce dieu qui n’est plus la question brute, frontale, de son existence.
Autre exemple: Pourquoi cet univers? Réponse: Cet univers est-il autre chose que la question de son existence, que se demande inlassablement chaque particule qui le compose?
On pourrait même aller plus loin, me semble-t-il, et se demander* si, plus généralement, toute réponse n’est pas autre chose que la question bien posée…
*: Une question qui obéirait bien entendu à la même règle que celle proposée ici en toute modestie.
P.S.1: Ceci conclut cette série de textes où l’on parle de Dieu. Les autres étant énigmes, suggestion et créations.
P.S.2: Le billet du 13 mars 2012 parlait de réécriture. Il y avait aussi un haïku célébrant le printemps qui arrivait. Le printemps, on semble en être encore loin, ce même jour de mars, un an plus tard.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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