FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
23 Mars 2011
Marcher pour marcher et non pour arriver quelque part.
Pour ne pas se fatiguer il faut de plus que la démarche reflète l'harmonie, donc que le rythme pris soit un rythme adopté et non un rythme imposé*.
Notons encore que la lenteur du pas est souvent proportionnelle à la profondeur de l'écoute intérieure, à l'intensité de la contemplation; l'immobilité ou lenteur limite, correspondant, elle, à l'écoute du silence, à l'absence de pensée.
(Ceci est valable aussi quelque peu pour le ski de fond qui est, comme la marche, une activité métaphysique.)
*: Ou, dit autrement, il faut qu'il n'y ait pas dans le mental coexistence de deux rythmes, celui que l'on désirerait adopter et celui que l'on s'impose.
P.S.: Le billet du 23 mars 2008 vous proposait une explication optimiste à notre séjour sur vie: joyeuseté.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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