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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

polarité

Certains d’entre vous s’en souviennent peut-être: en novembre 2009, j’ouvrais sur ce blog en parallèle aux fulgurances habituelles ("de choses et d'autres") une nouvelle catégorie de celles-ci intitulée "harmonologie". C’est que, alors que je pensais arrêter bientôt l’approvisionnent en fulgurances de ce blog, j’avais retrouvé un vieux manuscrit composé des textes écrits essentiellement en Inde sous forme alphabétique et intitulé "Traité d’harmonologie*". Un certain nombre de fulgurances de ce manuscrit ayant un rapport étroit avec la méditation j’avais décidé alors de les inclure au goutte à goutte sur ce blog.

Devenu aujourd’hui le 158ème billet issu de ce traité qui n'avait pas trouvé d'éditeur, voici par exemple ce que l’on y trouve à la page P16 sous le titre polarité:

 

Émise avec la plus grande prudence cette suggestion :

Est bon/mauvais dans le sens harmonologique du terme tout ce qui peut/ne peut pas créer les conditions favorables aux flashs de l'intuition, au silence, à la créativité, à l'harmonie, ainsi que surtout à toute prise de conscience de Sa présence.

L'harmonologie ne peut être normative que dans cette optique. Le cerveau étant limité et ses jugements étant relatifs, elle ne s'occupe pas de juger et encore moins de vouloir changer quoi que ce soit à ce qui est. Même lorsqu'il s'agit de créer les conditions favorables à ce qui est décrit plus haut, elle suggère qu'il convient de rester humble et conscient de sa propre Réelle impuissance.

 

 

 

 

*: Dont voici ma définition: L'harmonologie est une science à inventer qui pourra voir le jour quand les hommes seront honnêtes. Pas de cette honnêteté qui est le résultat artificiel d'un conditionnement, mais de celle qui émane d'un être libre, harmonieux, bien dans sa peau, altruiste, amoureux de la nature, ce qui inclut tout, y compris les autres lui-mêmes et lui-même.

P. S.: Le billet du 21 février 2009 parlait de non-violence.

 

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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F
<br /> ahahaha on n'est jamais plus agacé chez les autres que parce qu'on fuit en soi-même, comme disait mon copain de bar hier <br /> <br /> <br /> Il est certain que je peux vivre ces "fulgurances" en méditation (ou sous la douche  ) et qu'en fait ily a un<br /> choix à faire (qui pour moi est bcp plus évident maintenant) entre "laisser passer" ou "noter"<br /> <br /> <br /> le plus souvent "laisser passer" est le bon choix (pour moi) mais parfois "il faut" noter pour garder en mémoire (ce qui impliquerait que "laisser passer" c'est "effacer" ?) car "cela parait<br /> important", alors je me lève et note <br /> <br /> <br /> mais ces "mouvements de la pensée" ont pu m'encombrer (enfin sur MA réaction vis à vis d'eux) jusqu'à ce que je soie moins dans un "il faut / il ne faut pas" et cela devient plus naturel d'être<br /> avec eux, comme de "vieux amis"  qui n'agacent plus, mais qu'on accueille toujours , même si on les suit pas<br /> partout <br /> <br /> <br /> Encore merci à toi pour ces fulgurances et interrogations qu'elles peuvent créer<br /> <br /> <br /> chaleureusement<br /> <br /> <br /> Frédéric<br />
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M
<br /> <br /> (J’ai travaillé sur mon blog la semaine dernière et ton commentaire s’est inscrit en haut de page plutôt qu’à la suite du précédent. Ceci pour que soit claire la logique de la discussion très<br /> intéressante que nous avons.)<br /> <br /> <br /> Je comprends parfaitement ton raisonnement et je le valide à 100 pour 100. J’aurais tout aussi bien pu suivre ton approche et m’accommoder de l’oubli des ces fulgurances plutôt que de les fixer.<br /> <br /> <br /> Les raisons pour lesquelles j’ai choisi de les fixer sont les suivantes: 1) par altruisme en quelque sorte parce que je pense qu’elles ont un goût d’ailleurs aisément reconnaissable (ô illusion,<br /> ô fatuité !), selon moi  et que je pourrais en faire profiter d’autres (ô…), 2) parce que je ne peux poursuivre la méditation que l’esprit allégé (en l’occurrence du poids<br /> de la fulgurance qu’elle m’a donné à découvrir) et 3) parce que je refuse de me culpabiliser en aucune façon, notamment en me disant (même inconsciemment) : « tu aurais peut-être<br /> dû… » La culpabilisation - même inconsciente - est sans doute, selon moi, le plus grand obstacle à l’accession au silence.<br /> <br /> <br /> Sans doute pour d’autres raisons (par exemple, parce que c’est ainsi que je me sens le mieux, tout simplement - et pourquoi faire quelque chose que l'on ne sent pas, pour l'une ou l'autre raison<br /> plus ou moins suggérée par des censeurs extérieurs parlant de fardeaux?) encore, tout aussi mauvaises que celles-ci.<br /> <br /> <br /> Enfin, dis-moi ,pourvu qu’on atteigne le silence qui est au delà de toute considération, tout n'est-il pas bon?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> (Par contre, je ne crois pas méditer pour faire éclore ces fulgurances. Si c’était le cas, je verrais dans cette pratique quelque chose de pas tout-à-fait gratuit et donc de pas tout-à-fait fait<br /> unique et donc de dérisoire. (Fulgurance: La méditation peut être vue comme l'activité gratuite par excellence, et sans doute la seule). Et les fulgurances nées dans ces conditions<br /> n’auraient aucune valeur à mes yeux.)<br /> <br /> <br /> Merci beaucoup pour cet échange, Frédéric,<br /> <br /> <br /> Bien amicalement,<br /> <br /> <br /> Marc<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Cela fait longtemps maintenant que je reviens régulièrement sur ce blog, lire ces fulgurances.<br /> Elles me nourrissent autant qu'elles me gênent.<br /> <br /> <br /> Pour ma part, dans mon expérience de la méditation, j'aurais plutôt tendance à vouloir les laisser passer quand elles arrivent, comme encore une chose sur laquelle je voudrais m'accrocher de peur<br /> d'entrer dans ce silence global et ouvert, sur la vie.<br /> Mais si je reviens c'est que justement je ne les laisse peut être pas tant passer que cela  <br /> <br /> <br /> J'ai ouvert un blog "Chaque jour, un blog" où ces fulgurances se<br /> devaient de trouver rapidement leur place... comme une fulgurance<br /> <br /> <br /> chaleureusement<br /> <br /> <br /> Frédéric<br />
Répondre
M
<br /> <br /> Merci beaucoup, cher Frédéric, pour ta longue fréquentation de ce blog (qui parfois t'agace). Depuis toutes ces années, c'est un peu comme si nous étions de vieux amis se rendant de temps en<br /> temps visite et parlant même parfois ensemble de cette méditation qui nous unit.<br /> <br /> <br /> Merci aussi pour me mentionner dans ton blog "chaque jour, un blog".<br /> <br /> <br /> Amitiés, Marc<br /> <br /> <br /> P.S.: J'ai bien aimé aussi ce que tu écris entre le "mais" et le  .<br /> <br /> <br /> <br />