FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Mars 2011
Quand, comme tout être vivant, vous êtes parfois en souffrance et que vous vous rebellez contre elle, deux solutions s’offrent à vous pour atténuer celle-ci.
Un, vous comprenez que c’est moins à la souffrance qu’à votre rébellion qu’il faut s’attaquer car, comme l’a bien montré le Bouddha, c’est le désir (ici celui de ne plus souffrir) qui cause la souffrance.
Deux, vous développez une poussée de haine (ô combien légitime) contre vos géniteurs qui ont eu l’audace de vous mettre au monde pour leur propre plaisir, sachant très bien ce qu’il vous en coûterait et alors que (cela au fond ils le savaient aussi, et depuis toujours, depuis l’éternité de la conscience) comme le dit si bien Cioran, « le vide aurait suffit ».
Envisager toutes les solutions, c’est là la devise du méditant. Toutes les solutions, même les moins confortables, même les plus audacieuses, même celles qui l’obligent à « penser contre soi-même* ».
*: Cette belle définition de l’attitude philosophique.
P.S.: Dans le billet du 31 mars 2009 il était question de transcendance.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog
Commenter cet article
Les AMIS des POETES 03/04/2011 20:48
Marc 08/04/2011 20:03
phène 03/04/2011 13:10
Marc 08/04/2011 19:59
Saint-Songe© 03/04/2011 10:26
Marc 08/04/2011 19:57
lilou 01/04/2011 14:55
Marc 08/04/2011 19:57