FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
5 Novembre 2012
Aux trop bonnes questions le Bouddha répondait, paraît-il, par le "noble silence". Une attitude qui ne voulait sans doute pas dire: « "Je" ne sais pas », mais plutôt: « "Vous" (qui avez un "je") ne devez pas savoir, "vous" ne comprendriez pas. »
Jésus disait, lui, avec un cynisme digne de Diogène: "On ne jette pas de perles aux pourceaux."
Quant aux musulmans, on leur suggère parfois, m’a-t-on dit, de ne parler aux gens que dans la mesure de leur entendement.
Mutisme, métaphore ou conseil, au choix, pour dire que le silence, souvent, est d’or, ce que sait aussi le méditant lambda.
P.S.: Le billet du 5 novembre 2010 parlait de désintéressement.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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