FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
22 Décembre 2009
Si, étant le pur silence, vous ne faites Réellement* rien quand vous méditez, vous ne pouvez pas savoir ce que vous faites alors, vous ne pouvez donc pas le décrire ni l'expliquer à d'autres; ni leur montrer la Voie, ni faire de la méditation une activité méthodique dont vous possèderiez le mode d'emploi.
Cette simple constatation invalide tout didactisme en matière de méditation et déconsidère d’office tout instructeur, maître, gourou, mahatma, que sais-je encore, en la matière. Méditer ne s’apprend pas. Méditer apprend.
*: La majuscule indique ici que l’on évoque (même timidement) le domaine de ce que le hindous appellent Brahman, la Réalité Ultime.
P.S.: Le billet du 22 décembre 2007 faisait état d’une importante concession.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog