FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
10 Février 2010
Si la méditation formelle est bonne (bonne assise, bonne érection de la colonne, bonne détente musculaire, bonne respiration, silence intérieur) la question de sa durée ne se pose pas: dès que l’on décide d’en sortir, on sait que c’est le bon moment pour le faire. Aucune hésitation, aucun regret. On est dans le temps juste, prêt, dit en passant, à commencer une journée avec ce sentiment d’harmonie* qui nous accompagnera à chaque instant.
*: Tel que décrit par exemple par un disciple de Lin-Tchi (mort en 867), le Maître Tchao-tchan, dans ce dialogue parfait:
- Que pensez-vous, ô Maître, d’un homme qui mange son riz grain par grain?
- Chaque grain, l’un après l’autre?
- Oui.
- Cet homme vit, répondit Tchao-tchan.
P.S. : Le billet du 10 février 2010 attribuait une tâche à la philosophie et une autre à la méditation: rôles, l’Inde (mentionnée en note) relativisant tout cela.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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